Technologies émergentes

A l’interface des nanotechnologies, de la chimie et biochimie, la thématique « technologies émergentes » regroupe des projets de recherche dans lesquels différents aspects des nanotechnologies sont intimement liés au développement de nouveaux types de biocapteur ainsi qu’à des technologies éco-responsables dites « vertes ».

Un biocapteur est composé de deux éléments : 1) une couche de bioreconnaissance qui lui donne sa spécificité et 2) un transducteur qui transforme l’interaction de la couche de bioreconnaissance avec l’analyte à analyser en une grandeur physique mesurable. Afin d’obtenir des biocapteurs de plus en plus sensibles et permettant une détection en temps réel, les systèmes de transduction tendent à devenir de plus en plus complexes : nanotexturation pour optimiser des propriétés physiques (optique, mécanique…), hétérogénéité des matériaux, intégration multifonctionnelle (microfluidique, tri, détection…)… Cette complexité impose de localiser et d’adapter l’élaboration de la couche de bioreconnaissance, notamment la chimie de surface, à l’histoire (étapes technologiques) et à la nature (hétérogénéité des matériaux, taille…) de ces microsystèmes. Dans ce cadre, nous travaillons sur le développement de nouveaux transducteurs de type cristaux photoniques en silicium poreux (coll. Equipe nanophotonique-projet Bip-Bip), de type mécanique à base de matériaux piézo-électriques (coll. Equipe Hetero-épitaxie & nanostructures) et de transducteurs à base de plasmons de surface localisés (projet Piranex – ANR).

Une autre voie de recherche explorée dans cette thématique, est le développement de résines de lithographie dites « vertes » (Coll. Plateforme NanoLyon). Il s’agit de faire émerger une nouvelle filière technologique pour les procédés de lithographies, basée sur l’utilisation de biopolymères. L’objectif est de s’affranchir des solvants ou des polymères issus de la chimie du pétrole.

 
Contact : Yann Chevolot