Compréhension des mécanismes de bioreconnaissance aux interfaces

Les biocapteurs sont constitués d’un élément de bioreconnaissance qui détermine leur spécificité. Cet élément est composé de biomolécules immobilisées à la surface du transducteur. Le transducteur transforme l’évènement de reconnaissance entre la cible (molécules à détecter) et la sonde (molécule immobilisée) en une grandeur physique mesurable. Les performances de cet élément de bioreconnaissance dépendent de la nature des molécules immobilisées mais aussi de leur disponibilité qui peut être influencée par l’immobilisation et la proximité de l’interface solide. Cette disponibilité dépend notamment de leur orientation, de l’organisation des biomolécules, de phénomène de gêne stérique, de considération entropique et de solvatation.

 

Cet axe de recherche a pour but de développer des méthodes permettant l’étude des interactions biomoléculaires aux interfaces. Nous travaillons notamment sur le développement de la microscopie de force atomique en milieu liquide de manière à pouvoir observer avec une résolution nanométrique l’organisation de biomolécules immobilisées en milieu aqueux. Ces études sont complétées par de la spectroscopie de force entre deux biomolécules : l’une immobilisée sur le substrat et l’autre à l’extrémité de la pointe AFM. A ce jour, nous étudions les interactions glycoclusters/lectines par AFM. Les mesures de forces permettent d’avoir des informations rhéologiques et biochimiques sur le comportement des biomolécules.

 
Contact : Magali Phaner

INL CNRS
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